En matière de logique, une formation bien assimilée, validée par la pratique et un jugement sûr, fait foi de tout.
Peu ont eu la chance d’arriver sur le marché du travail en entrant dans un milieu croustillant à tous égards et, ô merveille, d’être payés pour faire des miracles avec le langage du futur.
Eh oui, il est question du COBOL 60 et de l’ABC de ces programmations informatiques dont le populaire Commodore 64 a été un instrument d’initiation par excellence.
Les doigts dans l’avenir
À Warwick, où les Yum-Yum sont toujours fabriquées, Martin Bolduc avait fait partie de la première équipe des cerveaux des premières informatisations des tâches de gestion.
DEC de Programmeur-analyste en poche, il avait d’ailleurs conçu bénévolement un « microgiciel » destiné à mettre à jour les inscriptions estivales des usagers de la piscine.
Comme le répétait sans cesse son professeur, alors même que les PC faisaient leur apparition, l’informatique était la voie de l’avenir ; un refrain qu’il n’oubliera jamais.
Formaté par l’informatique
Garagiste depuis 1987, il lui est impossible de ne pas imaginer toutes ces lignes de codes — des millions selon les applications — qui constituent le cerveau de tout nouvel équipement informatisé.
Qu’on se rende sur la Lune ou à l’épicerie, l’informatique est devenue totalement indispensable, mais ce que M. Bolduc en retient est la rigueur extrême de la formation qu’elle lui a fait bénéficier.
Derrière le bouton sur lequel on appuie, il y a d’abord eu une pensée, un concept utilitaire, une analyse du besoin, une approche structurée et des tests de validation.
De ses années d’informatique, il retient ce cheminement critique et cette approche qui font sa force depuis le jour où, en raison d’une grève et d’une urgence familiale, il avait bifurqué vers la mécanique.
Gestion d’abord
Peut-être y avait-il été initié à la polyvalente, mais il est clair que son père, qui en avait justement grand besoin lors de l’ouverture de sa station-service, lui a graduellement inculqué tout son savoir.
Constatant très tôt que la rentabilité ne s’atteint pas par tranches de 80 heures de travail par semaine, mais d’abord par le calcul et les bonnes décisions, Martin Bolduc s’est inscrit en Gestion financière.
Au fil des ans, il n’a jamais perdu ce réflexe d’être à jour en matière de compétence, comme le prouve sa récente formation de pointe reçue à l’Académie entrepreneuriale Desjardins.
Cascades, Reflec et autres
Quant à son marché, qui compte une douzaine d’entreprises à Warwick même, il est évident que Martin Bolduc est choyé par la présence en périphérie d’autres compagnies très connues.
Aux sociétés, aux effectifs et aux parcs importants ; dont Cascades, Reflec, Sogetel, Plomberie PHCB et Gauthier Chariots Élévateurs, s’ajoute un secteur agricole très actif.
Par ses services spécialisés d’alignement et de climatisation, de même que d’antirouille Dura Tech et de pare-brise VitrXpert, il satisfait largement aux besoins régionaux.
Une capacité doublée
Il faut préciser que le second atelier acquis en 2016 est un complément direct au premier, en ce qu’il multiplie sa capacité d’accueil et réduit l’engorgement des périodes de fort achalandage.
Que conclure, sinon que Martin porte très haut le nom d’Yvon par lequel est encore identifié le Garage Yvon Bolduc, ce premier atelier et siège social de l’entreprise situé rue Saint-Louis.
CODES ET BULLETINS
Chez GYB, une lecture des codes et une vérification des bulletins techniques sont systématiquement faites à chaque visite, afin que tous les systèmes soient à jour.