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Tout passe par l’accès à l’information

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Jean-François Champagne, président de l’AIA Canada, croit que le consommateur doit avoir le droit de choisir où sa voiture sera entretenue.

L’Association des industries de l’automobile du Canada a travaillé d’arrache-pied il y a une dizaine d’années pour faire reconnaître le droit aux ateliers indépendants de réparer toutes les voitures.

L’entente Casis, relative à la norme canadienne visant les renseignements sur l’entretien des véhicules automobiles, a ouvert l’accès à l’information nécessaire à la réparation de ces voitures. Mais cette entente basée sur le bon vouloir des parties – notamment celui des constructeurs automobiles – a grand besoin d’une mise à jour.

« Le groupe sénatorial consultatif à intervenants multiples sur le véhicule de l’avenir, sur lequel nous siégeons, veut se positionner pour être en mesure d’offrir aux consommateurs la possibilité de faire entretenir ce qui sera un véhicule connecté, voire autonome, à l’endroit qu’il souhaite, explique M. Champagne.

Cela veut dire d’une part que les constructeurs doivent nous donner accès facilement à toute l’information dont nos ateliers ont besoin pour diagnostiquer les voitures, les réparer, en calibrer les capteurs et reprogrammer les modules.

Savoir réparer

Par ailleurs, cela impose aux ateliers du marché secondaire un engagement dans l’acquisition des connaissances techniques et des outils nécessaires pour mener à bien ces réparations. Le droit de réparer sous-entend que nos ateliers sauront le faire. »

L’aboutissement de cette vaste consultation, selon le président de l’AIA Canada, sera un cadre réglementaire qui établira plus clairement les droits des ateliers indépendants. Mais il insiste sur l’obligation que cela représente de se tenir à la page du point de vue technologique.

Dans cinq ans

Pour Jean-François Champagne, l’avenir est riche en défis pour le marché secondaire. « Je crois que nous allons assister à une transformation du secteur, soutient-il. Nos ateliers représentent un bassin d’innovateurs qui devront savoir toucher à toutes les technologies.

« On n’a qu’à penser à tous les systèmes d’aide à la conduite sur les voitures qui arrivent dans nos ateliers et qui annoncent les voitures plus autonomes. Pour être rentables, les ateliers compteront plus de portes pour amortir les investissements nécessaires. L’arrivée des technologies de pointe pourrait aussi être un avantage dans un contexte où nous souhaitons attirer de jeunes talents dans notre industrie. »

Chose certaine, les statistiques sont en faveur d’une croissance soutenue du secteur. Les voitures neuves qui vont faire graduellement leur entrée dans les ateliers du marché secondaire représentent des volumes historiques. Et les consultations actuelles de la part du gouvernement canadien devraient faire la part belle aux ateliers de notre secteur.

Catégories : Mécanique

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