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L’or aux constructeurs

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Parmi toutes les technologies, c’est celle du freinage d’urgence qui mérite d’être sur la première marche du podium.

Pour avoir suivi assidûment les derniers Jeux olympiques, j’ai encore en tête les performances époustouflantes des véhicules de dernières fournées dont nous ont bombardés les constructeurs pendant les pauses publicitaires.

Ce qui m’a cependant réellement marqué, c’est la démonstration de la renversante efficacité des systèmes de sécurité, principalement celle du concept de freinage automatique d’urgence.

L’ayant moi-même testé il y a quelques années sur des véhicules d’essai de Volvo, j’étais loin de me douter qu’on le retrouverait si rapidement sur le marché et, de surcroît, sur des modèles plus courants.

J’en suis d’autant plus surpris qu’il s’agissait à l’époque d’un nouveau système dont on n’avait encore aucune donnée permettant d’en connaître vraiment le comportement en situation réelle.

Fin des coups de lapin ?

Curieux de mettre à jour mes connaissances, je me suis arrêté à certaines statistiques officielles, dont celles du célèbre Insurance Institute for Highway Safety ou IIHS, aux États-Unis.

Selon les données obtenues en une année témoin, les systèmes automatiques de freinage d’urgence réduisent les collisions arrière d’environ 40 %, dont 23 % par le seul tintement de leur signal sonore.

L’IIHS a par le fait même observé que le freinage d’urgence automatisé abaisse considérablement la gravité des blessures, dont celles provoquées par le coup du lapin, parfois mortel.

2022 plutôt que 2025

Son importance est telle que les grands constructeurs se sont engagés à installer ce système sur tous leurs véhicules dès 2022, soit 3 ans avant l’entrée en vigueur de la loi étasunienne les obligeant à le faire.

Au sud de la frontière, leur décision volontaire permettra durant cette seule période de réduire le nombre de collisions arrière de quelque 28 000 et de diminuer d’environ 12 000 le nombre de blessés.

Vu le nombre et la diversité des systèmes déjà installés, il s’agit de leur part d’un effort très important sur le plan technique, le défi consistant à adapter cette technologie à chacune des configurations structurelles.

Une tâche colossale

La tâche est loin d’être mince, puisque les ingénieurs doivent à la fois tenir compte de l’obligation d’ajouter cet équipement en évitant d’alourdir les véhicules et d’en affecter les systèmes d’assistance.

De plus, l’attirail de modules, microprocesseurs, capteurs, caméras, lasers et même radars doit être synchronisé avec le système de stabilité et agir en fonction de la vitesse et du poids du véhicule.

Même si quelques véhicules dotés du système automatisé de freinage d’urgence sont déjà sur nos routes, le défi de l’installer sur l’ensemble de la production est colossal.

Une médaille méritée

En conclusion, force est d’admettre que si nos véhicules n’ont pu être pareillement équipés jusqu’à présent, c’est que la technologie n’était pas assez raffinée pour le permettre. Maintenant, on y est et ça vaut l’or !

Catégories : Mécanique

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