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La différence entre un bon et un excellent technicien

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Le talent, c’est bien, mais la stratégie, c’est encore mieux.

Depuis plusieurs années, les automobiles et les technologies qui les composent ont beaucoup évolué, à tel point que la formation continue sur les nouveautés technologiques est prescrite. Pour devenir un bon technicien en diagnostic, il faut oser et foncer.

Peu importe la technologie, tout bon technicien qui se respecte vous dira : « Il ne faut pas oublier la base de la mécanique. » Pour avoir un bon rendement, il faut systématiquement que les quatre groupes moteurs soient fonctionnels :

1. Rendement mécanique (temps moteur, compression, etc.)

2. Contrôle air/essence (injecteur, pompe essence, etc.)

3. Système auxiliaire (egr, pcv, etc.)

4. Système d’allumage (capteur, bougie, etc.)

Pour tout bon diagnostic s’impose une stratégie d’opération. Lorsqu’on résout régulièrement des problèmes de diagnostic, on en vient instinctivement à suivre les étapes.

Les six étapes essentielles à tout diagnostic

1. Confirmer le symptôme

Savoir poser les questions aux clients. Ces 5-10 minutes vous seront fort utiles, car le client connaît le symptôme et les conditions pour le reproduire.

2. Collecte d’information

Allez voir les bulletins de service. Cette information est utile : elle vous permet de gagner du temps et vous indique parfois des problèmes de fabrication.

On inclut à cette étape l’impression et l’analyse des plans électriques.

3. Évaluer, s’arrêter et réfléchir au pourquoi (expérience)

Qui n’a jamais vu une émission de Dr House ? Ce médecin narcissique qui inscrivait les possibilités de maladies sur un tableau et par examen ou vérification, éliminait celles qui ne collaient pas. Une bonne façon d’opérer, qui permet de prendre du recul pour mieux analyser les causes et leurs effets. Le but étant d’oser quelque chose.

4. Test de composants dans un ordre logique

Ici, on vise l’élimination par des vérifications. Au terme cette étape, vous aurez trouvé votre problème. On a généralement besoin d’une heure ou deux pour le découvrir.

5. Régler le problème

À cette étape, le client accepte l’estimation, et la réparation commence.

6. Revérifier si le système fonctionne

On parle ici de confirmer la réparation par un essai routier et une vérification des tests effectués par l’ordinateur de bord (mode $06).

Pour éviter de sauter des étapes ou d’oublier quelque chose, on utilise la technique des 3C, soit :

Condition, cause et correction

Les six étapes du bon diagnostic se retrouvent en fait dans ces 3C :

• Condition : étape 1 (vérifier)

• Cause : étapes 2-3-4 (collecter, évaluer, tester)

• Correction : étapes 5-6 (rectifier, revérifier)

Ce qu’on peut en déduire, c’est que la base est toujours là. Peu importe s’il y a des arbres à cames variables, le but est toujours de suivre les quatre temps moteur au bon moment. Bon diagnostic !

Catégories : Mécanique

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