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Formule E : à l’épreuve des rues de Montréal

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Des dizaines de fabricants automobiles étaient rassemblés à Montréal les 29 et 30 juillet pour s’affronter sur le circuit, et élaborer ensemble la conduite électrique de demain.

Par delà l’esprit de compétition qui animait l’arrondissement Centre-Sud de Montréal, les dizaines de fabricants présents sur le circuit étaient liés par un objectif commun, une ligne directrice par laquelle la Formule E trouve son sens : l’avancement des technologies entourant la mobilité électrique et durable, qui foulerons bientôt les routes – et les ateliers de mécanique.

L’occasion d’éprouver ses technologies à plus de 200 km sur le boulevard René Lévesques ne se présente pas à volonté, et les fabricants impliqués dans les courses de la série Formule E s’en enquièrent à force d’érudition et de budgets sans borne.

C’est notamment le cas de TE Connectivity, fabricant de connecteur, de capteurs et de composants électroniques, qui travaille en collaboration avec l’écurie MS Amlin Andretti Formula E pour éprouver ses dernières technologies et faire performer les pilotes Robin Frijns et Antonio Félix Da Costa.

 

Testés en conditions réelles

Et cette troisième saison de la série Formule E offrait une occasion de taille aux fabricants : contrairement aux années précédentes, les 20 écuries ne sont plus contraintes à un seul et unique moteur standard; elles peuvent désormais laisser libre cours à leurs innovations et perfectionner le système de transmission électrique comme bon leur semble.

« L’esprit de compétition est bien sûr un vecteur de dépassement qui nous pousse, comme nos compétiteurs, à faire évoluer les choses rapidement », a affirmé Judith Henzel, ingénieure automobile chez TE et ingénieure résidente pour Andretti Motorsport, en entrevue avec Le Garagiste. « TE Connectivity teste évidemment tous ses produits en milieu contrôlé, mais des courses comme celle-ci sont encore plus éprouvantes pour l’équipement! »

Outre les conditions urbaines typiques (courbes serrées, bosses, etc.), les composants des véhicules doivent également s’adapter à toutes les conditions météorologiques rencontrées au cours de la saison.

« Ces technologies sont ici éprouvées en conditions urbaines réelles, pour les perfectionner et faire évoluer la conduite en général », souligne Mme Henzel. Plusieurs technologies installées dans les voitures, comme les capteurs de positionnement installés sur le volant, sont d’ailleurs déjà commercialisées et peuvent être achetées sur notre site web. »

 

Développer l’autonomie

À l’heure actuelle, les batteries de la formule E ont une capacité de 28 kW/h; deux sont nécessaires pour compléter la course. «  Pour la cinquième saison, en 2019, nous prévoyons n’utiliser qu’une batterie de 54 kW/h par course », indique l’ingénieure.

Pour le pilote et toute son équipe, la gestion de la batterie reste le plus grand défi, comme l’explique Roger Griffith, directeur de l’équipe MS Amlin Andretti FE. « La batterie risque de s’épuiser et de surchauffer à tout moment. Le pilote doit utiliser exactement la bonne quantité d’énergie nécessaire par tour de piste, en atteignant sur son tableau de bord les chiffres exacts qui lui sont dictés dans ses écouteurs », précise-t-il.

Le Garagiste était aux premières loges de l’évènement et vous suggère un aperçu en photo des moments marquants de ce tout premier Montréal ePrix :

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Catégories : Mécanique

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