C’est avec enthousiasme que j’ai le plaisir de rédiger une chronique pour tous ceux qui ont la chance de travailler ou de diriger un magasin de pièces d’auto.
En premier lieu, je me présente : mon parcours a débuté à l’âge de 12 ans dans un atelier de mécanique situé au bout de ma rue, ce qui malheureusement a coûté très cher en savon à linge à mes parents.
À cette époque, pour mon plaisir, je rapportais de l’atelier des livres de pièces d’auto que je lisais avec grand intérêt. À l’adolescence, comme emploi d’été et à temps partiel pendant l’année scolaire, j’ai travaillé dans un magasin Handy Andy, au comptoir des pièces et dans l’atelier de mécanique.
Dès ce moment, j’ai vraiment pensé que mon avenir se destinait à l’automobile, tout simplement parce que le rugissement d’un moteur, l’odeur de l’essence et, bien sûr, toutes les pièces et les accessoires qui en font partie me fascinaient.
Mon père me laissait utiliser le garage de la maison pour faire de la mécanique. Mes connaissances des pièces d’auto commençant à s’élargir, j’aimais expliquer que la qualité des pièces serait bénéfique à long terme pour le propriétaire de l’automobile.
Réaliser mon rêve
Suite à cet heureux parcours de jeunesse, j’ai compris que j’avais un rêve : posséder mon propre magasin de pièces d’auto. Lors de l’ouverture de ce magasin, j’ai réalisé que la passion faisait la différence pour convaincre les gens que j’allais réussir, même avec peu de moyens financiers. Les premiers à croire en moi furent mon fournisseur de pièces, Century Automotive – aujourd’hui disparu –, la banque et le propriétaire de l’emplacement.
À cette époque, les fournisseurs avaient tous un représentant par marque de produits. Ayant soif d’apprendre, j’ai compris que chacun d’eux pouvait m’enseigner beaucoup de choses. Ils prenaient plaisir à m’assister, jusqu’à m’aider dans ma réussite d’une façon personnelle.
Rallumer la flamme
Combien d’entre eux ont redécouvert avec moi une passion qu’ils croyaient disparue ! Vous savez quoi ? Pour ma part, cette passion est aussi forte aujourd’hui qu’à mes débuts. J’en demande et en redemande lorsque je discute avec des employés, des représentants ou des membres d’ateliers de mécanique.
Fort de mon expérience, qui m’a même permis de faire des chroniques à RPM+, il m’est maintenant possible de dire que la passion c’est contagieux. J’ai même découvert qu’elle franchit les barrières d’âge et de sexe.
Tous ceux qui disent ne pas avoir de relève n’ont peut-être pas su transmettre cette passion qui mène droit à l’amour et au bonheur d’avoir un commerce de pièces d’auto. Je vous souhaite de réaliser un jour qu’au lieu d’avoir travaillé, vous vous êtes amusés.
Je profiterai de cette chronique pour partager avec vous mon expérience, vous conseiller et tenter de vous transmettre cette passion qui m’anime depuis si longtemps.