« Salut Roger ! J’ai raté le centenaire de l’ÉMÉMM. Selon ce que je vois, c’était une très belle soirée. Il y a d’ailleurs des photos de toi… », m’a dit Guy O’Bomsawin.
Là, j’avoue que j’ai été surpris ! Je lui ai posé la question : « Tu vois déjà les photos ? » Il m’a tout bonnement mentionné qu’elles se trouvaient dans les nouvelles du jour du site Autosphere.ca.
Après un silence éloquent, Guy a ajouté : « Ne me d is pas que tu ignores que le site Autosphere.ca est constamment mis à jour et accessible 24 heures sur 24 ! »
En effet, je ne le savais pas. Je suis donc allé sur Autosphere.ca et j’ai enregistré le site dans mes favoris, où il occupe désormais la première ligne du haut. Le message a été bien reçu !
Réussir à communiquer
Le problème, ce n’est pas l’information, c’est la communication. On peut faire un parallèle avec votre atelier. Vous avez l’information, mais le client n’en sait probablement trop rien.
Dans le cas d’Autosphere.ca, je ne comprends pas pourquoi j’ignorais son existence puisqu’il est constamment annoncé dans les magazines de Rousseau Communication. Mais vous, vous affichez-vous ?
Vous êtes très fiers d’affirmer que vous pouvez faire l’entretien recommandé par le constructeur et que vos clients l’ont bien compris. Cependant, savent-ils autre chose sur vos services ?
Vous savez tout
Chaque fois que j’ai le plaisir de vous rencontrer, je constate que vous avez des informations sur tous les véhicules que vous entretenez, tant par rapport à l’âge et à l’usage que par rapport au kilométrage.
Vous êtes même les seuls à savoir des choses qui ne sont jamais publiées et qui valent de l’or, sauf qu’en en étant peu ou pas conscients, vous ne vous en servez pas.
Vous savez sur quels véhicules le châssis pourrit rapidement si on ne le protège pas et qu’il en coûte une fortune pour le faire réparer, mais en sensibilisez-vous le client ?
Vous avez des solutions ? Communiquez-les.
Vous connaissez aussi ceux dont les conduits de la servodirection et les tours sont très sensibles à la corrosion, ainsi que les plus fragiles à votre climat, à l’état de vos routes et à l’usage qu’on en fait.
La question à poser
Personne n’aime se faire pointer les faiblesses de son véhicule, sauf que si on mentionne que tel problème peut être évité par un entretien suivi, on a des chances d’y gagner un ami et un client à vie.
Ces chances sont directement proportionnelles à ses propres intentions. Entend-il conserver son véhicule durant quelques mois ou quelques années ?
L’unique façon de le savoir est de lui poser clairement la question. Selon sa réponse, vous pourrez lui démontrer par de nombreux exemples qu’un véhicule est bon pour 10, 20 ou 30 ans.
Un avantage unique
Si vous lui présentiez un plan d’entretien correspondant à votre savoir en matière de protection des éléments structurels et mécaniques, votre avantage concurrentiel serait indéniable.
Cependant, il ne pourra être au courant que si vous lui en parlez.