Cet hiver, vous serez sûrement encore confrontés à des clients réticents à entretenir leur véhicule, sous prétexte qu’ils projettent de le remplacer bientôt.
On est tous interpellés tôt ou tard par cette situation, mais notre rôle d’expert n’est-il pas d’aider les clients qui nous font confiance à prendre la meilleure décision ?
Quand ils manifestent l’intention d’opter pour un véhicule neuf, on devrait avoir le réflexe de leur en demander la raison, et surtout d’être prêt à répondre à leurs arguments.
Rassurer les clients
La famille a grandi et le véhicule ne répond plus aux besoins ? Pareille réplique est difficile à contrer, mais si la réponse est autre, on peut et on doit rétorquer logiquement.
C’est le cas si l’on dit que le véhicule « s’en retourne » – commence à se défraîchir – ou qu’on affirme douter de sa fiabilité : deux points sur lesquels vous pouvez les rassurer.
Au plan de la microréparation et de l’esthétique – petits problèmes d’égratignures, bosses, taches sur tapis et sièges, et autres imperfections – la solution est simple et peu coûteuse.
Comme il existe des spécialistes qui font des miracles, trouvez-les, ou mieux encore, offrez ce type de service en embauchant un expert en ce domaine.
Quant à la fiabilité de la mécanique, c’est vous l’expert. Personne ne connaît mieux le véhicule de votre client. Personne ne peut le conseiller mieux que vous.
Souvent, tout ce que le client demande, c’est d’être rassuré par une personne de confiance – vous, en l’occurrence – quant à la période durant laquelle il pourra encore se fier à son véhicule.
La question financière
Autre aspect non négligeable : la bourse. Le niveau d’endettement étant plus élevé que jamais, plusieurs seront heureux de savoir que miser sur la longévité est une excellente affaire.
Contrairement à leur perception première, garder leur voiture longtemps est une solution extrêmement intéressante pour l’allègement radical du second item du budget familial.
S’ils sont portés à vous associer à leurs plus grosses dépenses, ils seront étonnés d’apprendre que c’est plutôt la dépréciation et le coût d’acquisition de leur véhicule récent qui le grève.
Des épargnes enviables
Savent-ils qu’un véhicule de 40 000 $ est évalué à environ 20 000 $ après trois ans, et qu’en plus de cette perte, il y a les paiements et ces milliers de dollars déboursés en dépenses diverses ?
Taxes, nouvelles roues et pneus d’hiver, frais de financement et primes d’assurance plus élevées représentent à court terme quelque 7000 à 8000 $ par année.
Par conséquent, il est évident que, réparti sur 10 ou 12 ans, l’essentiel de ces coûts rend la longévité attrayante, en plus d’avoir un effet moins négatif sur l’environnement.
À quand un concours de beauté pour des véhicules expérimentés, ou à quand des trophées pour qui réussit à conserver son véhicule en bon état grâce à vous ?