La Phantom, une Rolls-Royce de près de 6 tonnes, a été dévoilée le 25 septembre chez Rolls-Royce Motor Cars Québec de Montréal devant une soixantaine d’invités.
Il faut dire que la mythique voiture n’est évidemment pas à la portée de toutes les bourses. Il faut débourser 604 200 $ pour la version à empattement large et 513 000 $ pour la version régulière. Alimentée par un V12 biturbo de 6,75 litres, elle déploie 563 ch et parcourt le 0 à 100 km/h en 5,3 ou 5,4 secondes, dépendamment que l’on opte l’empattement régulier ou plus large.
« Le Canada en général est un marché fort pour Rolls-Royce, a confié Gerry Spahn, directeur des relations publiques pour l’Amérique du Nord. Ici, on voit beaucoup de « self-made-man » qui ont réussi dans la vie en fondant leur entreprise et qui veulent se gâter. Souvent, ils ont longtemps caressé l’idée d’avoir une Rolls-Royce et peuvent enfin y accéder. »
De plus en plus, Rolls-Royce s’adapte en répondant aux besoins de la clientèle, a mentionné Gad Bitton, président de Rolls-Royce Motor Cars Montréal. « Je n’aurais certainement pas investi dans cette concession en 2010 si j’avais cru qu’il s’agissait de la marque d’une seule voiture. »
Le concessionnaire a vendu 46 véhicules en 2016 sur les quelque 4000 qui se sont détaillés à l’échelle mondiale. Avec la sortie du Cullinan, le nouveau VUS attendu en 2018, M. Bitton, qui plaide depuis plusieurs années auprès du constructeur pour la transmission intégrale, croit pouvoir doubler son volume de ventes.
Le fait que les affaires soient florissantes est une affirmation forte sur la santé de l’économie. L’essor des technologies de l’information et de l’industrie du divertissement amène son lot de clients.« Évidemment, comme l’a souligné M. Spahn, on ne se fait pas de crédit avec le fait que des gens renommés conduisent notre marque, mais s’ils veulent le faire, comme c’est le cas du rappeur Drake, nous n’allons certainement pas les en empêcher ! »
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