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Les distributeurs suivent la reprise

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Patrick Bertrand, président de Les Entrepôts A.B., souligne les efforts de son équipe pour s’assurer que les magasins du réseau aient ce qu’il faut pour répondre à la demande des ateliers. PHOTO Jean-Marie Savard

La crise du COVID-19 a grandement affecté le secteur de la carrosserie mais la reprise, telle que perçue par les distributeurs, redonne espoir à tout le secteur.

Complètement à l’arrêt ou grandement paralysé pour plusieurs semaines, le secteur de la carrosserie souffre encore de la réduction de la circulation automobile. Mais au fur et à mesure de la reprise des activités commerciales et sociales, les déplacements se multiplient et les réclamations réapparaissent chez les assureurs. Cela se traduit par une hausse lente mais constante des volumes de voitures confiées aux ateliers de carrosserie.

Pression sur les désinfectants

« Avant que le secteur de la carrosserie ne soit considéré comme essentiel une certaine confusion régnait, témoigne Manuel Furtado, directeur des ventes pour l’Ouest du Québec chez CMAX. Ensuite, la réouverture a été précipitée alors que les carrossiers s’empressaient d’avoir tout en main pour mettre en place les opérations de base. »

Faute de demande, certains magasins du réseau ont fermé leurs portes pour une certaine durée de temps et du personnel a été mis à pied temporairement. Mais même au pire de la crise, le réseau s’est assuré d’approvisionner tout atelier en activité avec le matériel nécessaire. Et parmi le matériel nécessaire, on ne peut taire la forte demande de produits désinfectants et d’équipements de protection personnelle.

Des gestionnaires d’atelier contactés récemment par Autosphere sur un autre sujet avaient mentionné comment leurs fournisseurs s’étaient avérés précieux dans la fourniture de ces équipements essentiels.

Nous avons essayé d’être disponible pour nos clients, notamment en leur proposant des solutions technologiques pour désinfecter les voitures et protéger leur personnel.

— Manuel Furtado, directeur des ventes pour l’Ouest du Québec, CMAX

« Nos fournisseurs ont été particulièrement aidants à ce chapitre, particulièrement ceux du Québec, » a-t-il ajouté.

Il tient d’ailleurs à souligner le travail remarquable d’une entreprise comme Glass Shield de Châteauguay, spécialisée dans la peinture industrielle qui a transformé un de ses laboratoires en centre de production de désinfectant.

« Ils ont été en mesure de produire un désinfectant à main homologué, de type Purell, qu’ils mettaient gracieusement dans les boites de livraison destinées aux ateliers de carrosserie », témoigne M. Furtado avec reconnaissance.

Il n’y a pas eu de rupture d’approvisionnement dans les produits courants comme la peinture et le matériel alors que le processus de livraison avait été adapté aux nouvelles contraintes, et le restera.

« Nous suivons la demande, résume le directeur des ventes. Certains de nos magasins ont brièvement fermé leurs portes au plus fort de la crise et d’autres ont fonctionné à personnel réduit. Mais graduellement, les équipes se reforment au rythme de la demande. »

Les affaires reprennent

Chez Les Entrepôts A.B., les ressources aussi ont été réduites. Ce qui a eu pour effet, nous explique son président Patrick Bertrand, qu’en avril le chiffre d’affaires a atteint la moitié de normale avec uniquement 15 % du personnel administratif.

« Pour le mois de mai, les chiffres indiquent un manque à gagner d’à peine 5 à 10 % alors que seulement 50 % du personnel de bureau est de retour. Ce que ces gens ont été en mesure d’accomplir est exceptionnel. »

Ici aussi la demande en désinfectant et équipements de protection a explosé. L’approvisionnement en masques et en gants, venant de l’étranger, a été compliqué par son détournement par le gouvernement fédéral au profit des services de soins de santé.

« Il faut gérer les inventaires avec prudence », explique M. Bertrand qui souligne que la situation devrait retrouver la normale cet été avec de nouveaux arrivages.

Les 16 magasins du réseau d’Entrepôts A.B. sont resté en activité sur la base de la vente d’équipements de sécurité. Mais les équipes avaient aussi été grandement élaguée. Même chose au siège social où les bureaux ont été vidés au profit du télétravail pour le personnel essentiel. Cela n’a pas empêché la direction d’organiser des rencontres virtuelles hebdomadaires avec les chefs de département pour s’assurer qu’ils avaient les ressources nécessaires à livrer le service attendu d’eux.

Évidemment, les projets d’expansion du réseau des magasins du réseau ont été mis sur la glace pour le moment. Difficile aussi de faire la vente de nouveaux équipements qui nécessite des visites en ateliers. De plus, les carrossiers restent pour l’instant frileux en matière d’investissements. Et en ce qui concerne les activés au centre de formation, là aussi, la direction est dans l’attente des directives gouvernementales.

Vivement la rentrée

Nos deux intervenants s’entendent pour dirent qu’à la rentrée scolaire la situation dans le secteur de la carrosserie devrait avoir repris sa vitesse de croisière et que les équipes nécessaires pour les approvisionner seront en place. « Je suis très optimiste, déclare Manuel Furtado. On voit déjà les effets de la réouverture progressive de notre économie alors que nos ventes actuelles frisent déjà 80 % de la normale. »

Patrick Bertrand abonde dans le même sens. « Nous sommes déjà en mode réembauche mais le faisons prudemment. Pour moi aussi, l’automne sera le point tournant de la reprise des activités. Il ne manquera plus alors que les premières neiges pour remettre nos carrossiers sur la bonne voie. »

Bertrand souligne au passage le fait que dans un contexte où tous les consommateurs ont senti les effets de la crise, un bon nombre d’automobilistes préféreront conserver leur voiture et devront la faire réparer ou entretenir. Ce pourrait être, après tout, un effet bénéfique de cette crise.

Tous deux souhaitent aussi que le processus de désinfection systématique des voitures des clients et des véhicules de courtoisie reste une bonne pratique reconnue par les assureurs après la crise.

 

Catégories : Carrosserie, Éditorial

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