Tous les natifs d’Alma savent que derrière le nom du réputé carrossier Henri Simard, il y a plus de 50 ans d’une expertise qui n’a cessé de croître de génération en génération.
Souvent affichée, l’année de fondation d’une entreprise a beaucoup plus d’importance qu’on pourrait le croire à première vue, mais il y a plus encore quant à son nom.
Un 5 étoiles
Constamment mis à jour par son fondateur et par ceux qui ont pris la relève, le Garage Henri Simard est toujours dans le peloton de tête, quels qu’en soient les acquéreurs.
Lorsque Daniel Simard et Lise Maltais ont proposé à leur gestionnaire Jean-Michaël Martel et au peintre Pierre Ratté de prendre leur relève en 2013 à titre de copropriétaires, ils se sont sentis choyés.
Depuis six ans, ils ont plus que doublé la superficie de l’atelier, y ont grandement investi en fonction des certifications et le maintiennent à la fine pointe, comme le veut sa culture.
Une mobilité de pointe
La technologie de la mobilité, on ne peut plus présente, y est d’ailleurs implantée à tous les niveaux, chacun possédant une tablette équipée d’une caméra, voire deux.
En raison non seulement de son efficacité et de son indispensabilité, cet équipement est une nécessité absolue, vu la dimension du double atelier qui, en 2018, en a accentué le besoin.
La tablette sert tant à photographier les véhicules qu’à échanger entre employés, consulter constructeurs et fournisseurs, obtenir des codes de couleur, joindre les clients et plus encore.
Parallèlement aux textos, devenus courants sinon essentiels, les capacités de la mobilité permettent également d’effectuer des reprogrammations sans tracas.
Des échanges matinaux
S’il n’y a plus de défi proprement dit en ce qui a trait à l’informatisation, il en va autrement — là aussi — quant à la pertinence de maintenir des équipes championnes.
À ce propos, Jean-Michaël soutient qu’il est crucial de toujours avoir à l’esprit l’extrême importance de veiller à ce qu’elles ne soient déstabilisées d’aucune façon.
D’où l’importance d’investir en ce qui facilite l’exécution des tâches et assure un achalandage constant, et d’adapter la gestion à la culture des milléniaux.
Cette relève en devenir est aussi sensible que ses aînés aux échanges personnels favorisés par une rituelle tournée matinale.
Une voie tracée
Mais qui est Jean-Michaël Martel ? Un bachelier en Finances qui avoue avec fierté qu’il y a un lien direct entre son univers professionnel, son enfance et sa prime jeunesse.
À preuve, sa collection de plus de 150 voitures Majorette à échelle 1:64 qu’il s’était montée, en en négociant une avec son père pour chaque saut dans la piscine.
Dès qu’il a été suffisamment alphabétisé, il prenait un tel plaisir à nommer tous les véhicules, que ses parents en étaient étourdis et le tenaient pour envoûté.
L’irrésistible appel
À l’adolescence, Jean-Michaël était celui que le Tout-Alma voyait fouiner toutes les fins de semaine dans les cours des concessionnaires en se demandant ce qu’il y faisait.
Avoir su qu’il allait simplement constater de ses yeux ce que chaque édition du Guide de l’auto lui faisait découvrir — il les a tous — les fous de voiture l’auraient forcément envié.
L’âme tatouée par l’automobile avant même qu’il en ait le moindre soupçon, Jean- Michaël savait qu’il lui serait impossible de résister à son appel, d’où qu’il serait provenu.
La flamme du dépassement
Aucun professionnel ne peut rester indifférent à l’inextinguible passion de ce propriétaire qui, avec Pierre Ratté à la tête de l’équipe de production, entretient la flamme du dépassement.
Certifications
En ce moment l’entreprise, qui compte une trentaine de véhicules de remplacement, est certifiée Nissan, Kia, Ford et Dodge, et est en voie d’obtenir la certification Honda.