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Salle comble au CCIF de Calgary

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La rencontre du Forum canadien de l’industrie de la Carrosserie (CCIF) qui s’est déroulée à Calgary le 27 septembre, a attiré quelque 400 représentants du secteur de la carrosserie.

Une solide campagne par le biais des médias sociaux et de contacts directs avec les gens de l’industrie a donné comme résultat un taux de participation d’un tel niveau que l’évènement s’est déroulé à guichet fermé. « La participation aux rencontres du CCIF, dans toutes les régions du Canada est très solide depuis plusieurs années, se réjouit d’ailleurs Patrice Marcil, président de l’association. Nous construisons toujours nos activités sur les trois piliers que sont les gens, les technologies et la recherche de profits. Nous comptons plusieurs nouveaux visages et un nombre croissant de carrossiers, ce qui est signe d’une organisation qui est encore pertinente après 20 ans. »

D’ailleurs, le programme de la journée était particulièrement attirant. Après une présentation d’ouverture de M. Marcil qui a fait un retour sur l’historique de l’association et tracé ses grands enjeux, Kiara Reissner, une jeune technicienne du secteur de la carrosserie, est venue témoigner de son expérience. Elle a expliqué comment elle a quitté sa formation universitaire pour se tourner vers le métier et comment, après une période d’ajustement, elle y a trouvé son bonheur.

Pièces contrefaites

Présentation intéressante également de la part de Paul Stella, de Toyota, qui a abordé la question des pièces contrefaites. Non seulement on peut trouver des copies de pièces de piètre qualité sur le marché, mais dans certains cas, notamment celui des coussins gonflables, cette offre à rabais peut mettre la vie des automobilistes en danger.

Un quiz amusant, animé par le formateur Ben Hart, ponctuait la rencontre avec des questions très techniques sur les processus de réparation. Ryan Mandell de Mitchell International a pris le relai en abordant la notion de gestion de performance. Il a expliqué qu’avant de mesure des éléments comme la précision des réparations ou encore le degré de satisfaction de la clientèle il est important d’établir des objectifs. Il a aussi insisté sur l’importance de cibler les zones analysées, afin de ne pas être submergées de chiffres sans utilité. Il a conclu en recommandant aux carrossiers d’impliquer tous les membres de l’équipe dans le processus afin qu’ils puissent suivre leur progression.

Le spécialiste des fraudes du Bureau canadien de l’assurance Bryan Gast a raconté plusieurs scénarios mis en place par des criminels en Ontario pour frauder les compagnies d’assurance. Il a parlé des ateliers malhonnêtes qui gonflent les estimations, mais surtout d’individus qui provoquent des accidents pour réclamer des frais de soins de santé, couverts par les assureurs privés dans le cas d’une collision automobile en Ontario.

Panel d’assureurs

Un panel animé par Joel Baker de MSA Research, a réuni quatre représentants de compagnies d’assurance. Ces derniers ont échangé sur l’augmentation des coûts de réparation, l’impact de la météo et de la distraction au volant sur les réclamations et des fraudes qui font gonfler le prix des primes. Le panel s’est également entendu sur le fait que le marché est maintenant occupé par deux types d’ateliers; ceux qui évoluent et embrassent les nouvelles technologies, et ceux qui peinent à suivre. Évidemment, ils appuient les ateliers de première ligne qui peuvent offrir une constance dans les travaux, dans la qualité du service à la clientèle et démontrent leur volonté de suivre la vague technologique.

Les panellistes s’entendaient aussi sur le fait que les constructeurs doivent montrer plus d’ouverture en matière de partage de l’information. Il a d’ailleurs été souligné que des représentants des constructeurs automobiles devraient siéger au sein du CCIF pour créer un meilleur climat de collaboration.

Finalement Steven Hansen, de la firme Raymond James, a tracé un portrait du marché de la carrosserie en Amérique du Nord. Il a constaté que si le secteur affiche une croissance marquée, elle est handicapée par la rareté de la main-d’œuvre. Les besoins de formation et les investissements nécessaires pour adapter les ateliers à la nouvelle réalité technologique forment aussi une réalité à laquelle il est plus facile aux gros ateliers de souscrire. « Les plus gros ateliers ou les groupes d’ateliers peuvent plus facilement aller vers les certifications ou trouver les solutions pour les pré post scans », a-t-il mentionné.

Il observe, en conclusion, que le mouvement de consolidation se poursuit aux États-Unis où les petits réseaux se font acheter par des groupes d’investissement.

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Catégories : Carrosserie

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