La grande majorité des fournisseurs de peinture mettent le spectrophotomètre à la disposition des carrossiers.
Parmi les compagnies qui produisent et développent ces appareils sophistiqués communément appelés « scanners », il y a entre autres BYK-Gardner et Xrite.
Même si le boîtier est similaire, la configuration interne de chacun diffère selon les exigences des compagnies. Les angles de lecture et le nombre d’angles peuvent ainsi varier lors de l’utilisation.
Une surface propre
La performance de l’appareil peut aussi varier en fonction de la propreté et de l’usure de la pièce à vérifier. C’est pourquoi un polissage en profondeur de l’endroit où l’on prend la lecture est obligatoire, sinon le résultat en sera affecté.
Par exemple, si l’on prend une lecture d’un noir solide ayant de la poussière à la surface, la lecture pourrait nous donner un résultat pour un noir métallisé.
Durant l’utilisation, l’appareil prendra deux ou trois lectures du même panneau et fera une moyenne. Une lumière sera projetée sur le panneau et les ondes de couleurs seront analysées pour donner le résultat le plus près possible de la couleur du véhicule.
Une fois la lecture prise, on raccordera l’appareil à l’ordinateur. La recherche pourra démarrer.
Différentes méthodes
Selon le type et la compagnie de peinture, la méthode peut être différente. Certains feront une recherche par NIV (numéro d’identification du véhicule), d’autres le feront par marque alors que certains offriront le choix d’y aller avec la grosseur du grain des paillettes métalliques dans le cas des couleurs à effets. D’autres options sont aussi possibles pour créer une formule.
Selon le programme implanté dans l’outil, la recherche se fera parmi les couleurs déjà enregistrées sur le site de la compagnie de peinture. Par contre, l’option de faire une recherche avancée parmi l’entière banque de données peut à l’occasion s’avérer très utile.
Dans un avenir rapproché, on verra apparaître des outils de recherche de plus en plus petits, mais tout aussi efficaces. Quelques compagnies offrent déjà de très petits appareils pour lire les couleurs solides seulement.
Comme toujours, l’utilisation de ces appareils reste à la discrétion des ateliers. Certains préfèrent encore utiliser les échantillons de couleur de leur fournisseur de peinture.
Ces outils sont disponibles et mis à la disposition de la plupart des ateliers à haut volume, car les prix peuvent varier entre 4000 et 8000 $.
Pour ce qui est des ateliers plus petits, leur magasin local peut habituellement envoyer quelqu’un sur place avec son spectro, au besoin, pour aider le client dont le véhicule est d’une couleur à problèmes.
La technologie ne cesse d’avancer ; qui sait ce que nous réserve l’avenir ?