Les concepteurs de carrosseries d’Audi possèdent une riche expertise en ingénierie relative aux matériaux les plus adéquats.
Le bon matériau, au bon endroit, pour une fonctionnalité optimale : voilà une philosophie parfaitement incarnée par la carrosserie à matériaux multiples de l’Audi A3. Tous les principes de conception utilisés au fil des ans pour en réduire le poids ont été rassemblés afin de concevoir cette nouvelle berline. Le tout dans le respect des normes les plus strictes en matière de sécurité automobile.
Des composants redéfinis
Les pièces en acier ultra haute résistance, formées à chaud, composent environ 24 % de la structure de carrosserie de l’A3 berline. On chauffe un acier spécial à près de 1000 °C (1832 °F) dans une étuve continue, pour ensuite le refroidir immédiatement par eau à environ 200 °C (392 °F) pour l’estampage. Ce refroidissement rapide modifie la structure fer-carbone de l’acier et crée un alliage très résistant à la traction, ce qui permet la production de tôles plus minces. Évidemment, l’acier ainsi fabriqué exige des procédures spéciales lors des réparations.
Attention : il ne s’agit que de l’un des matériaux utilisés sur les véhicules Audi ! Pour l’Audi A3, par exemple, la traverse de pare-chocs avant, le capot et la plage arrière sont en aluminium. Un matériau qui est d’ailleurs maintenant de la partie pour tous les autres modèles d’Audi : les modèles A4, A5, A6, A7 et Q5, par exemple, sont aussi équipés d’une carrosserie à matériaux multiples. Cette construction légère utilise des composants en aluminium coulé sous pression en plus de pièces en tôle.
Qu’en est-il de l’Audi Q7 ? On parle ici d’une structure hybride. L’Audi Q7 est construite sur la plateforme évoluée de deuxième génération. Les composants ont été sélectionnés avec soin pour répondre aux besoins d’un VUS. Cette carrosserie légère à matériaux multiples constitue un exemple de la fonctionnalité et de la réduction de poids rendues possibles par les techniques modernes de construction de carrosserie. Encore ici, la légèreté et la rigidité sont les principaux critères à satisfaire pour concevoir une carrosserie moderne.
Un assemblage spécial
Ces conceptions ultramodernes impliquent aussi de nouvelles procédures de réparation. Par exemple, la principale méthode d’assemblage utilisée pour construire la carrosserie du modèle Audi Q3 est le soudage par résistance par points. Ainsi, sans compter les panneaux d’ouverture, la carrosserie du Q3 comprend environ 4000 points de soudure.
Des procédés de collage à haut rendement sont également utilisés dans les zones de la carrosserie qui doivent satisfaire à des exigences critiques en matière de sécurité passive, de confort et de réduction des vibrations. Le Q3 utilise également de nouveaux adhésifs pour assurer l’étanchéité du joint et le protéger contre la corrosion. L’assemblage de la carrosserie utilise environ 74 m (243 pi) d’adhésifs.
La conception de la structure avant de la plupart des modèles Audi d’aujourd’hui, avec des longerons HSS et des tourelles de suspension en aluminium coulé, rend impossible la réparation ou le redressement de l’avant de la voiture, puisque les tourelles risquent de fendre.
Attention : les procédures de réparation de tous ces véhicules doivent être respectées. De plus, il est très important de posséder tous les outils spécifiques certifiés afin d’effectuer correctement les réparations.