Lors d’un cocktail au Château Taillefer Lafon de Laval, CARSTAR a tenu à lever son chapeau aux femmes qui forgent et développent l’industrie de la carrosserie.

L’idée était inspirée du carrossier Patrice Magnan qui compte plus du tiers de femmes dans le personnel de son réseau de cinq ateliers de carrosserie et qui voulait reconnaître leur remarquable contribution.

Poursuivant sur cette idée, la direction québécoise de CARSTAR n’a pas seulement voulu offrir un clin d’œil aux femmes de l’industrie en les invitant à ce cocktail de reconnaissance, mais mettre en place un projet pilote qui contribuera à intégrer davantage de femmes dans l’industrie.

« Nous mettons sur roues un programme de soutien de nos franchisés en collaboration avec nos partenaires, a souligné Yves Robichaud, directeur de zone de CARSTAR pour le Québec. Ce projet pilote sera élargi à l’ensemble du réseau sur le continent nord-américain. Nous voulons être des précurseurs et ouvrir les esprits en mettant en lumière des leaders, comme M. Magnan, mais en offrant aussi aux ateliers des outils concrets pour les soutenir. »

Une présence à soutenir

Émilie Trudeau, conseillère au service aux entreprise du Centre intégration marché emploi (CIME) a expliqué qu’en 2017 seulement 3.4 % des travailleurs de l’industrie de la carrosserie étaient des femmes. Pourtant, les centres de formation professionnelle comptent 26 % de femmes dans leurs rangs. « Nous allons mener un sondage dans les ateliers pour établir un plan de match pour concilier travail et vie personnelle, a-t-elle expliqué. Nous avons déjà des outils pratiques d’accompagnement pour les ateliers. »

Un projet pilote

Prenant à son tour la parole, Rosanna Rubbo, Coordonnatrice au développement des affaires chez CARSTAR pour le Québec a fait remarquer la richesse de la présence féminine dans la salle. Des représentantes de compagnies d’assurance, de fournisseurs de produits et services, des dirigeantes, employées administratives et techniques d’ateliers et des formatrices se côtoyaient en effet avec bonheur.

« Il y a beaucoup de talent dans cette salle, s’est-elle réjouit. Nous sommes dans une période de grave pénurie de main-d’œuvre et une plus grande mixité dans nos entreprises fait partie des solutions qui s’imposent. Nous pouvons et devons être de meilleurs employeurs. Nous allons travailler plus étroitement avec nos franchisés en développant des cliniques, des capsules d’information mais aussi en établissant un coaching dans les ateliers pour qu’ils embauchent, intègrent, développent et fassent davantage progresser les femmes dans leurs équipes. »