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Peinture : Le labyrinthe des couleurs

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Peu de choses sont perçues de façon aussi différentes que les couleurs : par les femmes, surtout.

Sans tomber dans les lieux communs, il semble que les femmes restent fascinées par les nuances de couleurs ; or, plus elles achètent de voitures, plus les constructeurs étonnent par leurs couleurs.

De prime abord, l’étalon de couleurs conçu par Albert Henry Munsell, l’homme, le mythe, la légende à qui nous devons des heures de frustration devait nous simplifier la tâche.

Après tout, la couleur n’est que le résultat de la réflexion de la lumière sur un objet. Pour voir une couleur, il faut de la lumière, un objet et, bien sûr, un observateur.

À ses yeux, la couleur s’appréciait selon trois aspects : la saturation, qu’on appelle communément saleté ou propreté ; la clarté, allant de pâle à foncée ; la teinte, représentée par le cercle chromatique.

De simple à complexe

Simple : les couleurs neutres sont le blanc, le noir et le gris, ainsi que tous les colorants métallisés, tandis que les chromatiques sont le rouge, le bleu, le vert et le jaune, aussi appelées primaires.

Quant aux secondaires, on les obtient par la combinaison de deux primaires : l’orange par le rouge et le jaune, le pourpre par le rouge et le bleu, l’aqua par le bleu et le vert, et le lime par le jaune et le vert, par exemple.

Complexe : pour éblouir, les chimistes ont ajouté entre autres ces paillettes métalliques en forme de crêpe et de maïs soufflé, dont la forme et la quantité créent, selon l’angle de vision, des effets de paon.

Décuplés par les colorants perle et iridescent de marque telle Xirallic, ces effets séduisent sinon étonnent dans le cas des produits comme le blanc micronisé, qui produit un ton jaune de face et bleu poudre de côté.

Le piège de l’environnement

Pour bien vérifier la couleur, la source lumineuse est cruciale car, selon la teinte de la luminosité ambiante, l’observateur y verra plus de rouge, de jaune ou de bleu que sous la lumière du jour.

On appelle « métamérisme » le fait qu’une couleur ait, en raison de l’environnement lumineux ou de son support, une teinte différente ; ce qu’on observe entre l’éclairage de l’atelier, et l’extérieur.

Par ailleurs, si des véhicules de même marque, même année, même modèle et même code de couleur ne sont pas fabriqués dans la même usine, la teinte peut être différente en raison de leur lot de peinture.

Daltoniens, s’abstenir

Comme les constructeurs ne cessent d’être inventifs pour susciter l’émerveillement et augmenter leurs ventes, il n’y a là rien qui puisse réduire nos maux de tête, qu’on soit fournisseur ou peintre.

Le jeu des couleurs ayant atteint un tel niveau, il est plus à-propos que jamais de s’assurer par un test qu’on ne souffre pas de daltonisme.

Catégories : Carrosserie

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