Si on s’arrêtait aux retours des clients, on serait renversé de constater à quel point ils sont nombreux et touchent à une multitude d’aspects… et la tendance est loin de s’inverser.

Plus les véhicules sont équipés, plus le défi de tout vérifier avant livraison est devenu complexe. Jamais l’expression « mille choses » n’a été aussi juste, aussi représentative de la réalité. S’il y a surcharge de ce côté, il y a aussi surcharge de l’autre, c’est-à-dire du côté du client où peu de choses, sinon rien, n’échappe au client avant réparation.

Il est par conséquent devenu incontournable de procéder aux inspections à l’aide d’une liste complète comprenant non seulement ce qui apparaît sur le bon de travail, mais aussi ce qui découle des travaux.

Les mauvaises surprises

Parmi ce qui fait l’objet d’un retour, il y a l’alignement ou le balancement oublié ou mal fait, la perte d’une roue ou d’un enjoliveur, les buses d’aération empoussiérées qui soufflent le tout dans l’habitacle. Il y a également la poignée de porte non raccrochée qui empêche un occupant de sortir du véhicule, ce joint mal installé ou ce drain qui transforme le plancher en bain de pied. Et tout cela s’ajoute à un agencement de couleur qui n’a pas été fait pour quelque raison, dont celle, ignorée du client, du refus de l’assureur d’en défrayer le coût.

Une spécialité

Par conséquent, pour s’assurer de belles « sorties » l’inspection finale doit être faite par un ou deux employés ayant la même vision, le même souci du détail, et tout aussi avertis des surprises. Plus les équipes de production veillent à ce que rien ne soit négligé dans l’exécution de chacune des tâches, plus il y a de chances que rien ne leur échappe.

Bien qu’elles aient confiance que les « inspecteurs » rattrapent toute erreur ou oubli, chacun doit se reconnaître responsable de ce qui relève de son travail. Il en va de la réputation et de la rentabilité de l’entreprise.

À inspecter selon les réparations