Que faisait Alain Langlois le vendredi 19 mai dernier ?
Irrejoignable, il était dans l’univers du diagnostic électronique, indispensable à la vérification du volet informatique des véhicules. On est bien à la bonne adresse, à ce que doit être un atelier de carrosserie en 2017, combinant l’ensemble des compétences et l’équipement nécessaires pour réparer un véhicule intégralement. Qui connaît Alain Langlois ne saurait être étonné de cette présentation, qui correspond exactement à ce qu’est ce technicien automobile, estimateur et gestionnaire de fort calibre.
Un irréductible de la compétence
Il est aussi à l’aise pour démonter et remonter entièrement un véhicule que pour aller aux entrailles de sa mécanique, pour l’évaluer et chiffrer sa remise à neuf. Solide technicien, aucun fil, aucun système ni aucune situation ne le laisse sans solution ; mieux encore, son expérience extraordinaire lui permet de tout voir d’un coup d’oeil. Alain langlois soutiendra toujours que ce n’est pas par magie qu’il est ainsi fait, mais par passion pour le travail bien fait et la connaissance, qui sont l’essence même de la compétence.
Responsable à 12 ans
D’une certaine façon, Alain n’est jamais sorti de cette adolescence qui, à 12 ans, lui a permis à Val-Bélair de découvrir tout de suite la clé du succès et du bonheur : la satisfaction du devoir accompli. Il aurait pu être camelot, mais c’est en étant en quelque sorte « concierge » d’une boucherie qu’il a développé le sens des responsabilités, la persévérance et le goût du défi. Fou de performance, il était déjà à 16 ans, avec sa Camaro, sur la piste de course de Pont-Rouge, où il fait maintenant sensation au volant d’un V8 de 540 pouces cubes et de 2300 chevaux !
De cuisine à mécanique
Ces bolides sont parfaitement à son image, lui qui aura été cuisinier chez Normandin avant de mettre enfin le pied dans l’entretien mécanique dans différents garages et d’y gagner tous ses galons. Mais là ne se limite pas son expérience. Ayant de plus les affaires dans le sang, c’est par un passage dans le monde des véhicules d’occasion qu’il deviendra propriétaire d’un atelier de carrosserie. « En course automobile, on touche évidemment à tout, mais c’est le carrossier Philippe Dumas qui m’a initié à la réparation des véhicules et à la reconstruction des VGA, dit-il. »
Un duo d’enfer
« Philippe, que j’ai connu alors qu’il n’avait que 12 ans, est un professionnel qui a obtenu son DEP en carrosserie au Centre Wilbrod-Bherer. En acceptant de faire équipe avec moi lors de l’ouverture de l’atelier, en 2005, c’est d’abord sur l’expertise que nous avions acquise ensemble que nous avons misé et établi notre réputation. « Grâce à la reconstruction et à la réparation de véhicules des environs, nous nous sommes graduellement intégrés à l’industrie, de sorte que la majorité de nos clients sont référés par les assureurs. »
Un enviable bassin
« Depuis que je suis devenu le 50e franchisé CARSTAR, notre bassin s’est doublement transformé, puisqu’il comprend aussi Sillery, Sainte-Foy et Saint-Augustin. « Bien que le nombre de foyers soit de plus de 25 000, la différence a surtout trait au profil d’une clientèle dont beaucoup de véhicules sont de haut de gamme. « Le portrait a donc beaucoup changé, et il en va de même de l’atelier, qui aura cet automne une nouvelle configuration grâce à l’ajout d’un étage réservé à l’administration, aux pièces et à l’équipement de service », souligne-t-il.
Un atelier triple « A »
Étant de premier niveau en leur métier, Alain Langlois, Philippe Dumas et Marie-Ève Lachapelle, l’une des rares peintres de ce calibre, donnent à l’atelier un enviable statut triple « A ». Rien d’étonnant à ce qu’on y diagnostique et reprogramme les modules, répare l’aluminium et réinstalle les climatiseurs de types 134a et 1234yf.