À l’atelier situé à la limite de Deauville et de Rock Forest, tout se fait selon une gestion d’avant-garde.
Dès que Simon Labbé a acquis en 2014 la carrosserie qu’il dirigeait depuis 2001, il a fait d’un environnement vétuste l’un des plus enviables lieux de travail. À peine y met-on le pied qu’on se sait dans l’univers de la carrosserie du 21e siècle, à des lustres de l’atelier purement artisanal des années 1950.
Possédant un DEC en sciences humaines et formé en gestion, il y applique surtout, en plus de ses propres acquis, l’essentiel de la bible de Steve Jobs et des règles du Kaizen.
Réfléchir avant d’agir
Cette transformation extrême, que Simon a terminée à l’automne 2016, s’inscrit à fond dans sa vision de ce que doit être l’industrie à l’ère de l’apprentissage profond.
« Le réflexe du coup de marteau est évidemment dépassé depuis fort longtemps. Il n’est plus question d’y aller à l’oeil et au pif. La réflexion doit constamment primer, précéder l’action », dit-il.
« La précipitation n’est pas davantage tolérée. Comme le soutient le proverbe, rien ne sert de courir, quelle que soit la situation, à moins de carburer aux mauvaises surprises. »
Attitude et optimisation
« On fait tout pour laisser le moins de place possible au cafouillage, précise-t-il, que ce soit sous l’aspect technique ou de la communication avec nos partenaires et nos clients.
« Le bon ton, le franc exposé des faits et un échange facile et courtois avec tous font partie de ce qui caractérise notre culture d’entreprise. De fait, plus on élimine ce qui peut être un objet de tension – que ce soit en matière d’équipement, de savoir-faire ou de santé et de sécurité –, plus le rythme et la qualité des travaux sont optimisés. »
Ceinture verte et tandem
« C’est notamment pour cette raison qu’on apprécie par exemple les meilleures pratiques dont PPG nous fait bénéficier par son Programme Ceinture verte.
« C’est dans la même optique qu’on s’en remet par ailleurs à notre voisin mitoyen, un garagiste, avec qui nous faisons tandem pour les tâches relevant de la mécanique et de l’électronique.
« En somme, on ne néglige rien pour offrir un service de la plus fine pointe et prouver par un haut degré d’expertise le fait que nous sommes indispensables. »
Une certification en vue
« Je suis donc emballé par la certification I-CAR Or que propose l’AIA en vue d’une accréditation permettant d’être certifiés par des constructeurs, et que j’entends obtenir illico », affirme-t-il.